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La campagne 2019 de #EnVacances !
Un collectif d'organisations engagées dans le droit aux vacances lance la campagne 2019 de #EnVacances !
Paris, le 11 juin 2019 – « Les vacances ne devraient pas être un privilège ! » C'est un besoin pour tous. Elles sont aussi un marqueur social fort. Les personnes qui ne partent pas se sentent exclues alors qu'au travers des médias, celles qui partent disent tout ce que les vacances leur apportent. Laisser se creuser les inégalités d'accès à ce temps privilégié engendre un risque de ruptures sociales, économiques, citoyennes, et culturelles. C'est la raison qui a poussé de si nombreuses organisations à rejoindre cette année #EnVacances !
#EnVacances ! vise à intégrer le droit aux vacances dans les politiques familiales, sociales et de jeunesse de l'Etat en soutenant des actions concrètes.
Une urgence sociale
« On compte tout. Les loisirs, on n'y pense pas. Les vacances encore moins… », Danièle, 66 ans, Moselle.
« Je veux juste de quoi vivre décemment, me faire plaisir de temps en temps en m'offrant un petit resto et pouvoir partir un peu en vacances », Yves, 45 ans.
Ce constat touche l'ensemble de la population : jeunes, moins jeunes, personnes âgées. Selon l'Observatoire des inégalités, 86 % des cadres supérieurs partent en vacances contre seulement 47 % d'ouvriers. Toujours selon l'Observatoire, les écarts entre Français se creusent : le taux de départ des plus défavorisés a baissé, passant de 44 % en 1998 à 40 % en 2014 alors que, dans le même temps, il augmentait pour les plus aisés, de 83 % à 86 %.
Des bienfaits indiscutables
Les vacances répondent pourtant à de nombreux besoins qui font écho au droit de vivre dignement : bien-être, épanouissement, santé physiologie et psychique… Elles sont créatrices de lien social. Elles constituent un levier de développement pour les individus, mais également pour les territoires et la société dans son ensemble.
Agir et construire collectivement
Au-delà du constat, #EnVacances ! vise aussi à être force de propositions :
- L'instauration d'un fonds national d'aide au départ afin de financer le départ de ceux qui ne partent jamais.
- L'instauration, dans toutes les entreprises, d'un taux minimal de la masse salariale consacrée aux activités sociales et culturelles.
- De mieux faire connaître les dispositifs d'aides au départ en vacances existants, notamment par des campagnes de communication.
- D'accorder des aides aux opérateurs qui pratiquent des tarifs différenciés en fonction des ressources.
L'ensemble des propositions sont à retrouver dans le document de plaidoyer